Le campervan
Nous louons chez Travellers Autobarn, et l’expérience se révèlera catastrophique. Cette compagnie est à éviter absolument.
Nous avions fait la réservation à Melbourne pour avoir l’esprit tranquille. Le gars de l’agence de voyages était on ne peut plus farfelu. Faisant des simagrées, des mimiques, appelant l’un, puis l’autre, puis le premier pour lui redemander exactement la même info. Au bout de deux heures, il nous trouve enfin un van dans nos prix et à nos dates. Yay.
Donc le jour dit, nous récupérons un vieux tacot qui en a connu des aventures. La bête a quand même 650 000 Km au compteur... Pour un essence, c’est phénoménal ! Nous serons d’ailleurs obligés de vérifier l’huile et l’eau tous les jours !! Nous avons rajouté de l’eau (liquide refroidissement) quatre fois en 20 jours. Ouahhhh.
La clé de la porte coulissante n’est pas la bonne, et nous pose problème. Il n’y a même pas de conteneur pour récupérer les eaux grises. Donc quand on fait notre tambouille, l’eau dans l’évier descend directe en dessous laissant des marques sur le sol. Super. Lauryanne qui croyait les australiens écologiques n'arrête pas de pester.
Le frigo, ahh le frigo, il s’ouvre tout seul dans les rondpoints, et nos victuailles achetées dix minutes plus tôt partent valser à l’arrière ! Pas moyen de s’arrêter bien entendu, c’était le rondpoint qui menait vers la sortie autoroute. Il nous faudra attendre une aire de repos pour s’en occuper. C’est bon. Ouf. Les œufs sont saufs.
La batterie nous aurons aussi fait bond. Nous avons du la recharger une fois car nous avions laisser les lumières intérieures allumées trop longtemps
La batterie nous aurons aussi fait bond. Nous avons du la recharger une fois car nous avions laisser les lumières intérieures allumées trop longtemps
Maintenant que j’ai bien râlé, les points positifs. Il est plus grand que celui en Kiwi-Land. On peut se tenir debout sans problème. Nous avons également à disposition un microonde, un frigo (un vrai) et pas une glacière. Une batterie d’appoint pour nous éclairer et maintenir le frigo en route, même à l’arrêt.
Des chinoiseries
Nous prenons donc la direction du nord, et Brisbane, d’où nous allons décoller un mois plus tard.
À quelques heures de route de Sydney, nous décidons de nous arrêter pour la nuit sur une aire de repos où le camping est autorisé. Nous utilisons Wikicamp, une petite application qui vaut son pesant d’or, et indique tous les endroits utiles pour voyager sur la route.
L’endroit est plutôt pas mal, avec un beau parc bien entretenu et donne sur la rivière. Les gens du coin l’utilisent comme débarcadère pour leur bateau pour aller pêcher.
Le lendemain matin, on sort les chaises pliantes, la table et préparons notre petit-déjeuner favori. Il s’agit de fruits (3 ou 4) que nous découpons en morceaux après une longue opération d’épluchage, que nous saupoudrons ensuite de cornflakes avant de rajouter du yaourt. Un délice que ne rejetterait pas une diététicienne. À recommander sans modération.
Pendant notre repas, un minibus rempli à ras bord de chinois s’approche de nous. Ils se garent à proximité, et nous lorgnent du coin de l’œil. Ils sont intéressés par notre mode de vie nomade.
On ne résiste pas ! On va leur faire faire le tour du propriétaire, on les laisse nous prendre en photo, et on fait de même. C’était vraiment drôle de se sentir au zoo, et d’être l’animal :)
Sur la route toute la sainte journée
Quelques mots sur la route quand même. Conduire en Australie, c’est, vous m’excuserez le terme, chiant ! C’est tout droit, les paysages ne changent pas et on s’ennuie à en mourir. Je ne plaisante vraiment pas. On roule, on roule... après quatre heures de route au milieu d’une forêt tristounette qui ne change pas, on commence à se poser des questions. Après trois jours, on râle. Au bout de six jours, on désespère. Après 8 jours, on s’est fait une raison et on commence à regarder les options pour changer les dates de notre vol.
C’est à tel point que les autorités ont installé des quizz le long de la route pour garder les conducteurs éveillés ! C’est grave, j’vous dis !
Il faut dire que nous avons été gâtés par les paysages en Nouvelle-Zélande. En comparaison, l’Australie est bien terne et morne.
Sur les autoroutes, la bande d'arrêt d'urgence est en fait une piste cyclable. Etant fan de vélo, nous pestons encore une fois contre ces australiens qui ne ménagent pas les cyclistes.
Parfois, rarement, un petit coin nous redonne espoir et l’énergie de continuer, comme ce point de vue sur la région alentours qui nous offrira également l’occasion de faire une bonne balade dans la forêt.
Et où on fera la rencontre de pies pas farouches pour un sou. Elle venait carrément picorer à nos pieds, et nous regardait méchamment si on faisait mine de l’effrayer.
Lauryanne fera également la rencontre de bien drôle d’oiseaux !
Sur la route, on s’arrêtera dans de sacrés endroits, comme ce fameux camping où toutes les caravanes sont installées en dur. Les gens y habitent à l’année. Ce serait beaucoup moins cher qu’une location. Effrayant.
Les villes traversées sur le chemin ne sont que des villes de passage, offrant nourriture, repos et hôtels aux voyageurs. Elles sont bien tristes.
Vous l’aurez compris, notre expérience de la route australienne nous laisse dubitatifs sur l’engouement des masses pour ce pays. Allez en Nouvelle-Zélande, sérieux. Y’a rien à voir en Australie.
Enfin, si, quand même, y’a les plages. Si vous aimez les plages et le surf, c’est ZE bon plan.
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