Purakaunui Falls
La région est très riche en parcours aménagés pour les visiteurs. La difficulté varie beaucoup, et est toujours indiquée sur les panneaux au début de chaque piste. Certains chemins sont même praticables pour handicapés.
Ce sera le cas de celui menant aux chutes d’eau de Parakaunui, et qui nous offrira également l’opportunité de voir un petit bout de forêt primaire. Nous ferons plus tard une balade qui m’en rappellera une autre au Laos. Bientôt.
Voici l'itinéraire de 10 min de marche du parking:
Et quelques photos:
Trek dans la forêt primaire, chute de Waipohatu
Je m’étais juré de ne plus jamais, et pour les restants de mes jours, me retrouver dans une situation similaire à celle du Trek dans la jungle du Laos. Deviner quoi ? Raté. Merci Lauryanne.
— Mais si, je t’assure, le prospectus de l’office de tourisme dit que c’est une balade sympa. Elle ne dure que 3 heures aller-retour.
— T’es sur ?
— Oui, oui, je te promets.
— Bon ben ok, je te suis.
Il faut comprendre qu’après la balade précédente, je n’avais que peu d’inquiétudes à avoir. La plupart des chemins aménagés que nous avions empruntés ne présenteraient aucun problème à un enfant.
J’ai un petit doute en voyant le panneau avec le symbole "alpinistes et pente". En voyant la partie « accessible aux fauteuils roulants », je me dis qu’il faut que j’arrête mes récriminations. Oups.
Le début de la balade, les 10 premières minutes sont d’une simplicité incroyable, et donne un bel aperçu de la forêt primaire environnante, sans trop se mouiller. À peine avions-nous commencé la balade que c’était déjà fini.
Nous cherchons donc un panneau indiquant la suite du parcours, et effectivement, il est là, à quelques mètres de nous. Sans le moindre doute, nous entamons la « petite » balade de 2 heures.
Au départ, cela se passe relativement bien. Le chemin est très bien indiqué, et le sera d’ailleurs de même sur l’ensemble du parcours. Là n’était pas le problème. Non, ce qui nous amusait la première demi-heure a rapidement commencé à nous taper royalement sur les nerfs : la boue ! Elle est partout, sur tout le chemin et impossible à éviter. On essaye de la contourner ou de sauter par-dessus afin de garder nos chaussures (toutes neuves) au sec. Peine perdue. On s’y enfoncera, on tombera et on glissera d’innombrables fois.
Cela commence sérieusement à me rappeler la jungle au Laos, avec la pluie en plus !!
Heureusement, nous arrivons rapidement à la moitié du voyage, et pouvons admirer les chutes d’eau assez impressionnantes.
Quelques mots sur la forêt primaire. Les arbres et la végétation sont extrêmement différents de tout ce que nous connaissions, dû à l’isolation de la Nouvelle-Zélande depuis des éons. La végétation est enchevêtrée et impossible à traverser si ce n’était pas pour la piste aménagé.
Il faut bien voir que quand on dit aménagée, ils ont enlevé la végétation pour laisser passer une seule personne, et mit en place des rondins de bois aux endroits les plus casse-gueules pour faciliter le passage.
Les arbres, en combat continuel contre leurs voisins pour la lumière du soleil, bloquent du coup la lumière et transforment la forêt en endroit sombre et extrêmement humide. La pluie ne s’évapore pas, conduisant à des marées de boue perpétuelles et à un environnement où l’eau est roi.
Nous reprenons donc le chemin du retour, continuant à monter et à descendre des pentes assez abruptes, mais en zigzag, contrairement au Laos. La boue devient infernale, et nous finissons par abandonner toute tentative de l’abandonner. Nous marchons dedans avec bonheur ! Le seul danger ? Glisser et se retrouver en entier dedans. Piège évité, bien heureusement.
Quel ne fut notre bonheur d’enfin retrouver la lumière du soleil, un sol ferme et plat ! On en a hurlé de bonheur !
0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire