Une de nos plus belles balades en Nouvelle-Zélande.
La route
La route vers le Lac Tekapo ne pourrait être plus différente de la péninsule d’Akaroa. Ici, ce n’est que broussaille courte et jaunâtre qui couvre les pourtours, avec des montagnes qui font bientôt leur apparition pour dominer le paysage de leur majestueuse présence.
Le jeu des nuages et des montagnes offrent l’occasion de prendre quelques belles photos et panoramas. On se croirait presque sur une autre planète, et le paysage nous rappelle les endroits désertiques que nous avions visité en Californie et au Maroc.
Nous passerons la nuit en bord de route, au milieu de nulle-part. Cuisiner, aller au toilette, l’électricité, se brosser les dents. Tout plein de petites choses que nous considérons comme acquises et qu’il faut remettre en question en vivant dans un campervan. Ce sera l’apprentissage de la débrouille et de la vie minimaliste.
La nuit sera froide, une des plus froides que nous ayons vécu jusque-là, et qui nous poussera à privilégier les campings avec électricité. J’y reviendrai.
La balade au sommet
Le lendemain, nous entamons une de nos plus belles balades. Elle part du lac Tekapo, qui vaut le détour d’ailleurs, pour monter petit à petit sur la montagne. La marche durera cinq heures en tout, avec plusieurs points de vue, à vous couper le souffle.
Voici notre itinéraire:
Nous allons d’abord contourner la montagne sur un sentier assez facile, avant de devenir plus pentu et plus ardu. Heureusement que les montées alternent avec les plateaux qui permettent de reposer les jambes et de prendre des photos.
Tout en haut, nous trouverons un observatoire astronomique. Il parait que c’est le meilleur emplacement du pays pour observer les étoiles, et nous en auront la confirmation le soir même, avec un magnifique aperçu de la voie lactée. Pas de photo malheureusement, notre appareil n’étant pas fait pour.
Du haut de la montagne, à proximité de l’observatoire, la vue sur les alentour vaut tous les superlatifs. Le lac donne l’impression d’un pot de peinture bleue s’étant déversé dans la vallée. Les montagnes nous rappellent notre insignifiance, et la majestueuse nature environnante. Des images valent mille mots.
La descente se fait rapidement de l’autre côté de la montagne. La pente est d’ailleurs assez raide et pas si facile que cela. Bizarrement, monter était plus simple pour les genoux.
A noter que nous allons faire une surutilisation des panoramas en Nouvelle-Zélande. Le pays s’y prête particulièrement avec des paysages à vous couper le souffle.
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