La route
Après une journée de repos à l’hôtel, nous reprenons la
route pour rejoindre la Nam Ou, la rivière que nous souhaitons descendre en
direction de Luang Prabang, la grande ville du nord.
La route est assez bonne sur la première moitié, jusqu’à
Oudomxai, si ce n’est des virages et des cols qui se suivent et se ressemblent.
La seconde partie ressemble à la première, la route en moins. La route
disparaissait littéralement sur plusieurs kilomètres, ne laissant qu’une piste
défoncée et caillouteuse, avant de réapparaitre. Les mystères du Laos sont
impénétrables.
Le trajet durera 7 h, sept longues heures coincées
comme des sardines contre des Laotiens impassibles, des Thaïlandais parlant
trop fort et mangeant du riz curry alors que j’ai une envie furieuse de
vomir ! C’était mémorable.
Nous sommes finalement arrivés à notre destination, Muang
Khua, où nous comptons passer deux nuits avant de reprendre la route fluviale.
Muang Khua
Cette ville n’a vraiment rien de spécial. Nous n’y resterons
que pour nous reposer en fait. C’est une petite ville typique de ce qui se
trouve le long des routes ou à proximité des rivières et fleuve. Les maisons
sont pour beaucoup en bois, sauf les quelques guesthouses. La ville commence à
voir de l’argent qui afflue avec les touristes de passage et s’adapte petit à
petit.
L’hôtel est vétuste et ne représente un intérêt que pour la
terrasse donnant sur la Nam Ou et sur l’embarcadère. Nous passerons là de
longues heures à regarder les gens et les bateaux. Nous utiliserons cette pause
pour retravailler les photos, un peu le blog et d’autres petites choses.
Il est ainsi étonnant de voir les gens se diriger vers la
rivière vers les coups de 16 h pour prendre une bonne douche, tout en
jouant au foot, les cheveux encore pleins de shampoing.
Ou bien les gamins jouant dans l’eau à 10 mètres en aval du
rejet des eaux usées. En plein dedans en d’autres mots.
Voici une photo des eaux usées du village qui se jettent directement dans la rivière
Le pont suspendu ne me donne pas du tout envie. Lauryanne
apercevra une dame qui va le traverser en scooter à toute allure. Je suppose
qu’ils vont l’utiliser jusqu’à ce qu’il tombe en morceau. Dommage pour celui
qui sera dessus à ce moment-là.
L’embarcadère est une source intarissable de scènes de tous
les jours, avec les gens qui embarquent et débarquent mille-et-un objets. Le
Laos a et vit encore grâce aux rivières et fleuves. Jusqu’à très récemment, il
n’y avait tout simplement pas de route, et l’eau était le seul moyen de relier
des villages perdus, et même certaines petites villes.
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