28 avril 2015

En route vers de la Nam Ou, l’autre grand fleuve du nord du Laos






La route

Après une journée de repos à l’hôtel, nous reprenons la route pour rejoindre la Nam Ou, la rivière que nous souhaitons descendre en direction de Luang Prabang, la grande ville du nord.
La route est assez bonne sur la première moitié, jusqu’à Oudomxai, si ce n’est des virages et des cols qui se suivent et se ressemblent. La seconde partie ressemble à la première, la route en moins. La route disparaissait littéralement sur plusieurs kilomètres, ne laissant qu’une piste défoncée et caillouteuse, avant de réapparaitre. Les mystères du Laos sont impénétrables.
Le trajet durera 7 h, sept longues heures coincées comme des sardines contre des Laotiens impassibles, des Thaïlandais parlant trop fort et mangeant du riz curry alors que j’ai une envie furieuse de vomir ! C’était mémorable.
Nous sommes finalement arrivés à notre destination, Muang Khua, où nous comptons passer deux nuits avant de reprendre la route fluviale.

Muang Khua

Cette ville n’a vraiment rien de spécial. Nous n’y resterons que pour nous reposer en fait. C’est une petite ville typique de ce qui se trouve le long des routes ou à proximité des rivières et fleuve. Les maisons sont pour beaucoup en bois, sauf les quelques guesthouses. La ville commence à voir de l’argent qui afflue avec les touristes de passage et s’adapte petit à petit.







L’hôtel est vétuste et ne représente un intérêt que pour la terrasse donnant sur la Nam Ou et sur l’embarcadère. Nous passerons là de longues heures à regarder les gens et les bateaux. Nous utiliserons cette pause pour retravailler les photos, un peu le blog et d’autres petites choses.






Il est ainsi étonnant de voir les gens se diriger vers la rivière vers les coups de 16 h pour prendre une bonne douche, tout en jouant au foot, les cheveux encore pleins de shampoing.



  



Ou bien les gamins jouant dans l’eau à 10 mètres en aval du rejet des eaux usées. En plein dedans en d’autres mots.
Voici une photo des eaux usées du village qui se jettent directement dans la rivière



Le pont suspendu ne me donne pas du tout envie. Lauryanne apercevra une dame qui va le traverser en scooter à toute allure. Je suppose qu’ils vont l’utiliser jusqu’à ce qu’il tombe en morceau. Dommage pour celui qui sera dessus à ce moment-là.




L’embarcadère est une source intarissable de scènes de tous les jours, avec les gens qui embarquent et débarquent mille-et-un objets. Le Laos a et vit encore grâce aux rivières et fleuves. Jusqu’à très récemment, il n’y avait tout simplement pas de route, et l’eau était le seul moyen de relier des villages perdus, et même certaines petites villes.












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