21 janvier 2015

Le principal attrait de cette petite ville balnéaire est sa proximité du principal aéroport international de l'île. Il se trouve à moins de 15 minutes en TukTuk. Du coup, negombo est une ville de transite, où se retrouve les voyageurs et autres touristes après les affres du voyage. On s'y repose, on s'y baigne et l'on prend notre première bouffée d'air d'Asie. 


La chaleur

Justement, en parlant d'air, il est moite et étouffant. Nous avons traversé la vallée de la mort. Death Valley en Californie. Nous avons conquis le grand sud marocain. Les chaleurs étaient infernales, mais rien qui se rapproche de la torture qu'est le climat tropical. Même à 28°C, on transpire abondamment. Le moindre effort, le plus petit geste conduit à la perte de litres d'eau. Il faut boire. Cela ne se compte plus en litres mais en citernes. Prendre une douche, c'est bien. Avoir envie d'en reprendre une autre moins d'une demi-heure plus tard l'est moins.  Nos jeans en feront les frais, et partent direct à la poubelle. De vieux jeans, rassurez-vous. 

C'est le prix à payer pour découvrir les merveilles qui nous attendent. Je l'espère du moins.

Notre Hôtel et premiers voyageurs

Le premier soir, nous allons profiter de l'air frais de l'océan indien. L'hôtel se trouve à une centaine de mètres de Beach Park, la plus grande plage de Negombo. Nous avons loué chez Patrick Holiday Resort. La chambre est aux alentours de 2000-2500 LKR. En fait d'hôtel, il s'agit plutôt d'une guest house, une villa aménagée pour accueillir les touristes. Patrick a cinq ou six chambres, toutes biens aménagés et agréables. Notre hôte est extrêmement sympathique et une mine d'information pour le reste du séjour dans le pays. On le recommande pour les routards. 




Un petit coucou à Bram et Charlotte, des Belges flamands que nous avons croisés dans l'hôtel, et qui nous ont beaucoup aidés avec leurs recommandations. Bon voyage les amis.

Notre nouvel an

Une route serpente le long de la plage et accueille une ribambelle de restaurants, magasins et autres produits de "première nécessité" pour les nouveaux venus. Sandales, tee-shirts, crème solaire, bacs à sable, bouées et j'en passe. On ne s'y attarde que le temps de manger un bout, et l'on se dirige vers la plage. Cette dernière est plus que suffisante pour accueillir la centaine de badauds à peine qui flânent. La seule attraction étant le concert organisé par le plus gros hôtel du coin. Nous en profitons gratuitement en squattant des transats à proximité. Nouvel an parfait, les pieds dans le sable, et de la musique à profusion.


La ville

Le lendemain, on décide d'aller se balader au centre-ville. Quel choc mes amis. Des Tuk tuks roulant à toute vapeur nous dépassent et nous apostrophent. Les motos peuvent emmener trois à quatre personnes. Les voitures ne respectent rien, si ce n'est la loi du plus fort. Plus grosse est votre voiture, plus vous avez la priorité. 


Nous arriverons ensuite au centre-ville, ou ce qui en tiens lieu. Notre première surprise, le canal hollandais (Dutch Canal) qui date de l'époque coloniale et servait à transporter les marchandises. Il est encore en état sur une partie de son trajet entre colombo et Négombo et reste navigable. 

Il rejoint la lagune de Négombo qui offre des paysages dignes d'une forêt tropicale. On se croirait aux caraïbes.  



Négombo a commencé comme un port de pêche, et cela se ressens encore. Nombre de bateau s'y prélassent en attendant de retourner en haute mer pour assurer la subsistance d'une famille. 

Deux marchés aux poissons se concurrencent dans Négombo. Nous avons visité celui au nord, mais un peu tard. Le négoce se fait principalement le matin. Nous avons cependant pu voir les poissons en train de sécher et qui seront plus tard vendus sur les marchés.



Les gens

Les gens d'ici et leur jovialité sont sans doute la plus belle des surprises que réserve le Sri-Lanka au voyageur. C'est une des premières choses que j'ai remarquées en arrivant. Ce sourire chaleureux et immense qu'ils donnent sans compter est un baume pour le cœur.  
En se baladant dans les rues, nous avons à plusieurs fois été apostrophés. "D'où êtes-vous?" , "Ou est-ce que vous voulez aller?" , "Comment puis-je vous aider?" . Ce n'est jamais agressif. Toujours avec le sourire et l'envie d'aider. Il suffit d'être aimable et ils vous rendront mille services.
Au détour d'une rue dans un quartier résidentiel, nous avons été invités à prendre un verre et discuter avec une tablée d'hommes en train de fêter nouvel an. Ils ne voulaient rien d'autre que discuter et profiter de cet air d'ailleurs que nous amenons avec nous. Un vrai plaisir. Merci à St Jude, Alex et tous leurs amis. 

Le nouvel an Sri-Lankais

La nuit, nous nous décidons à retourner sur la plage une dernière fois pour profiter du calme. Raté. La plage est bondée. Des centaines de personnes, venus en famille ou entre amis, flânent, discutent, mangent et profitent des dernières lueurs du soleil. Plusieurs viendront spontanément nous serrer la main pour nous serrer la main et nous souhaiter la bonne année !? Ah bon ? Je nous croyais le 1er janvier. Ici, ils ne fêtent pas la nouvelle année le 31. Ils trouvent cela bizarre de le faire la dernière journée de l'année! Eux, ils préfèrent la première. C'est plus logique, non ?



Il y'a une grande tradition de feux d'artifices et de pétards dans le pays


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