10 décembre 2014

Au lieu de revenir par le chemin aller, nous avons décidé d'effectuer une boucle pour visiter des coins méconnus et reculés du Maroc. Donc, un peu au-dessus de Zagora, et au lieu de continuer tout droit vers Ouarzazate, nous avons bifurqués vers l'est, en direction d'Alnif.


Nkob

Notre première étape est à Nkob. Nous avons choisis cette ville un petit peu au hasard. La fatigue a joué un rôle important dans notre décision de planter tente ici. Etonnement, il y'a nombre de Riads et d'hôtels dans la ville. A priori, cela serait en train de devenir un arrêt obligé pour plusieurs tour-opérateurs, et la petite ville perdue dans les montagnes change tout doucement de visage. Malheureusement, ils n'ont pas encore compris que tous les touristes ne roulent pas sur l'or. On nous a quand même proposés des prix aux alentours de 800DH (quasi 80€) la chambre dans un pays censé être peu cher. A force de persévérance cependant, nous avons fini par trouver une maison d'hôtes très sympathique au demeurant à 200DH, ce qui est déjà largement plus raisonnable. C'est Chez Aït Hmid a Nkob. 



La ville de Nkob vaut également de s'y arrêter et de se balader un peu dans les dédales de la vielle ville. C'est la ville au cent Kasbahs. Certaines sont en ruine, d'autres sont habitées mais en piteux état, et puis il y'a celles qui sont en pleine rénovation. Tant mieux, cela veut dire que les particuliers comme le gouvernement commencent à prendre conscience de trésor qu'ils ont entre les mains.




La route

On se croirait au Far West américain. De hautes montagnes bordent la vallée. La route ne manque par de rappel la route 66, et il est difficile parfois de se rappeler que nous sommes bel et bien au Maroc, si ce n'était les personnages hauts en couleurs que nous croisons parfois.
Les paysages sont tout simplement impressionnants, rocailleux souvent avec du vert ici et là.






Tinghir

Notre seconde étape, Tinghir est un petit bijou. Non pas par la beauté de la ville elle-même, mais plutôt par la magnifique palmeraie qui commence ici, et monte jusqu'aux gorges du Dadès.
Nous commençons d'abord par trouver à nous loger. Chez Aïssa est le parfait coin où se relaxer à prix modéré. A 200DH environ, une belle chambre avec tout le confort. Mais ce sont surtout les milles et un endroit où se relaxer et se détendre après une longue traversée du désert (!). Des salons marocains, à la terrasse tout en haut offrant une vue magnifique, en passant par les petites tables pour prendre le thé et se prélasser devant la maison d'hôtes. L'ambiance y est chaleureuse. On se sent comme à la maison. Et le maître des lieux est un sacré personnage, qui connaît la région comme sa poche ayant été guide de montagne. Il est drôle et n'a pas la langue dans sa poche.


Comme nous sommes un petit peu limités niveau temps, il nous conseille d'ailleurs de visiter la palmeraie à partir de la Source aux Poissons Sacrés. Et effectivement, c'est un monde à part. Il est quasi impossible de se rappeler que nous sommes dans le désert, ou tout du moins dans une région désertique. Une rivière cours le long de la vallée. De luxuriantes plantes poussent et se bousculent pour l'accès au soleil.








Des oiseaux inconnus au bataillon, même pour Lauryanne, l'ornithologue amateur! Si vous arrivez à trouver le nom du zozeau.

Des paysans travaillent la terre comme leurs ancêtres ont dû le faire des générations. Ils sont très gentils, et apprécieront si vous leur demandez la permission de prendre une photo.

Gorges du Todra

Plus loin, se dressent des murailles de pierre qui forment les gorges du Todra.  C'est ici que la rivière que nous avons aperçu dans la vallée prend sa source. Malheureusement, nous avons été déçus par le côté outrancièrement touristique. Ils sont allés jusqu'à construire une route traversant les gorges et des hôtels en plein milieux.



Divers alpinistes et fous d'adrénaline y trouvent quand même leur compte, comme cet acrobate marchant au-dessus du vide.




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