Au lieu de revenir par le chemin
aller, nous avons décidé d'effectuer une boucle pour visiter des coins méconnus
et reculés du Maroc. Donc, un peu au-dessus de Zagora, et au lieu de continuer
tout droit vers Ouarzazate, nous avons bifurqués vers l'est, en direction d'Alnif.
Nkob
Notre première étape est à Nkob.
Nous avons choisis cette ville un petit peu au hasard. La fatigue a joué un
rôle important dans notre décision de planter tente ici. Etonnement, il y'a
nombre de Riads et d'hôtels dans la ville. A priori, cela serait en train de
devenir un arrêt obligé pour plusieurs tour-opérateurs, et la petite ville
perdue dans les montagnes change tout doucement de visage. Malheureusement, ils
n'ont pas encore compris que tous les touristes ne roulent pas sur l'or. On
nous a quand même proposés des prix aux alentours de 800DH (quasi 80€) la
chambre dans un pays censé être peu cher. A force de persévérance cependant,
nous avons fini par trouver une maison d'hôtes très sympathique au demeurant à
200DH, ce qui est déjà largement plus raisonnable. C'est Chez Aït Hmid a Nkob.
La ville de Nkob vaut également
de s'y arrêter et de se balader un peu dans les dédales de la vielle ville. C'est
la ville au cent Kasbahs. Certaines sont en ruine, d'autres sont habitées mais
en piteux état, et puis il y'a celles qui sont en pleine rénovation. Tant
mieux, cela veut dire que les particuliers comme le gouvernement commencent à
prendre conscience de trésor qu'ils ont entre les mains.
La route
On se croirait au Far West
américain. De hautes montagnes bordent la vallée. La route ne manque par de
rappel la route 66, et il est difficile parfois de se rappeler que nous sommes
bel et bien au Maroc, si ce n'était les personnages hauts en couleurs que nous
croisons parfois.
Tinghir
Notre seconde étape, Tinghir est
un petit bijou. Non pas par la beauté de la ville elle-même, mais plutôt par la
magnifique palmeraie qui commence ici, et monte jusqu'aux gorges du Dadès.
Nous commençons d'abord par
trouver à nous loger. Chez Aïssa est le parfait coin où se relaxer à prix
modéré. A 200DH environ, une belle chambre avec tout le confort. Mais ce sont
surtout les milles et un endroit où se relaxer et se détendre après une longue traversée
du désert (!). Des salons marocains, à la terrasse tout en haut offrant une vue
magnifique, en passant par les petites tables pour prendre le thé et se
prélasser devant la maison d'hôtes. L'ambiance y est chaleureuse. On se sent
comme à la maison. Et le maître des lieux est un sacré personnage, qui connaît
la région comme sa poche ayant été guide de montagne. Il est drôle et n'a pas
la langue dans sa poche.
Comme nous sommes un petit peu
limités niveau temps, il nous conseille d'ailleurs de visiter la palmeraie à partir
de la Source aux Poissons Sacrés. Et effectivement, c'est un monde à part. Il
est quasi impossible de se rappeler que nous sommes dans le désert, ou tout du
moins dans une région désertique. Une rivière cours le long de la
vallée. De luxuriantes plantes poussent et se bousculent pour l'accès au
soleil.
Des oiseaux inconnus au bataillon, même pour Lauryanne, l'ornithologue amateur! Si vous arrivez à trouver le nom du zozeau.
Des oiseaux inconnus au bataillon, même pour Lauryanne, l'ornithologue amateur! Si vous arrivez à trouver le nom du zozeau.
Des paysans travaillent la terre
comme leurs ancêtres ont dû le faire des générations. Ils sont très gentils, et
apprécieront si vous leur demandez la permission de prendre une photo.
Gorges du Todra
Plus loin, se dressent des
murailles de pierre qui forment les gorges du Todra. C'est ici que la rivière que nous avons aperçu
dans la vallée prend sa source. Malheureusement, nous avons été déçus par le
côté outrancièrement touristique. Ils sont allés jusqu'à construire une route traversant
les gorges et des hôtels en plein milieux.
Divers alpinistes et fous d'adrénaline
y trouvent quand même leur compte, comme cet acrobate marchant au-dessus du
vide.
0 Commentaires:
Enregistrer un commentaire