Le mausolée de Moulay Idriss, le fondateur de Fès et arrière-petit-fils du prophète, est considéré par les marocains comme le deuxième lieu saint après la Mecque.
Ainsi, ceux qui n'ont pas les moyens de se rendre à la Mecque pour faire le pèlerinage, l'un des cinq piliers de l'islam, vont se rabattre sur Moulay Idriss pour rendre hommage à l'arrière-petit-fils du prophète. Ainsi, c'est Moulay Idriss qui réussit à convertir les berbères de la région à L'islam, suite à quoi il fondât la ville de Fès et posa les fondations de ce qui allait devenir le royaume du Maroc.
A une dizaine de kilomètres de Meknès, nichée sur une colline entourée d'autres collines verdoyantes, se trouve la ville de Moulay Driss. De loin, elle ressort grâce aux nombreux oliviers qui couvrent toute la région, et représentent la richesse de cette région du nord du Maroc. Une des pentes de la colline de Moulay Idriss est rocailleuse et abrupte et reste libre de toute habitation, l'autre versant à la pente plus douce accueil la plupart des maisons, qui sont dans leur grande majorité en brique et assez récentes d'apparence.
La route qui y mène est assez étonnante par le nombre de personnages insolites qu'on y croise. Du vieux monsieur sur un âne en plein milieu de la route limitée à 100km/h quand même, aux familles entières sur le bord de route, marchant gaiement vers leur destination, en passant par le vieux pépé marchant d'un pas lent, aidé d'une canne, et encore à plusieurs km de la ville.
Arrivés à Moulay Driss, nous sommes accueillis par une ville typique marocaine et assez récente, et sommes presque déçu d'avoir fait le déplacement, jusqu'à ce qu'on entre dans la vielle ville et le dédale de ruelle. Cela ne vaut bien entendu pas Meknès ou Fès, mais offre quand même un charme certain. Plusieurs des habitants nous dirigent vers une terrasse qui surplombe le mausolée et offre un beau point de vue.
Nous remarquons ici et là les signes de la fête de l'Aïd el Kébir qui vient tout juste de se terminer, comme par exemple des peaux de mouton en train de sécher.
Le mausolée n'est malheureusement pas libre d'accès pour les non-musulmans.
On fait donc nos adieux et nous dirigeons vers la place principale de la ville. On y trouve de tout.
Des dames sont assises sur un côté et proposent aux touristes comme aux locaux (surtout les femmes) des tatouages au henné qui disparaissent au bout de 2 à 3 semaines.
On fait donc nos adieux et nous dirigeons vers la place principale de la ville. On y trouve de tout.
Des dames sont assises sur un côté et proposent aux touristes comme aux locaux (surtout les femmes) des tatouages au henné qui disparaissent au bout de 2 à 3 semaines.
Les magasins entourant la place côté médina proposent nombre d'articles, comme des dattes et des figues séchées pour les gourmands, des mains de Fatima pour les superstitieux ou des bibelots pour les fana de décoration.
De l'autre côté de la place, on aperçoit une rue décidément bien animée, avec nombre de petits bouibouis pour casser la croûte avec des grillades ou autres spécialités marocaines.
Plusieurs marchands ambulants vendent des fruits exotiques que nous n'arrivons pas forcement à identifier.
Plusieurs ânes surchargés traversent régulièrement la rue en direction de la ville pour livrer leurs marchandises en haut de la ville, là où les véhicules ne peuvent atteindre du fait de l'étroitesse des rues.
On finira par quitter Moulay Idriss, contents de notre visite. Plus je dois dire par le côté animé de la ville et les alentours verdoyants que par le mausolée en lui-même.
Le chemin du retour nous offrira un magnifique coucher de soleil.
Le chemin du retour nous offrira un magnifique coucher de soleil.
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